Après l’Exposé sur la Situation de la Nation présenté par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, les députés ont exprimé diverses préoccupations en posant des questions sur plusieurs secteurs clés.

Ils ont notamment évoqué la problématique des infrastructures routières en demandant des précisions sur l’état d’avancement des projets de bitumage de plusieurs routes, telles que les routes Banfora-Gaoua, Mangodara-Banfora, Kampti-frontière Côte d’Ivoire, et Zabré-frontière Ghana. Ils ont aussi interrogé le gouvernement sur les stratégies visant à impliquer davantage le secteur privé dans le développement socio-économique et sur les moyens pour améliorer la compétitivité des produits burkinabè sur le marché international. La sécurité a été un autre point important. Les députés ont voulu connaître les mesures mises en place pour lutter contre l’insécurité, prévenir la criminalité et renforcer les équipements des unités combattantes sur le terrain. Ils ont aussi souhaité en savoir plus sur la stratégie de déradicalisation mise en place à travers le pays. La sécurité routière était aussi l’une des préoccupations soulevées par les députés. Concernant le secteur agro-sylvo-pastoral, ils se sont intéressés aux dispositions prises pour relancer ce secteur et atteindre l’autosuffisance alimentaire. En matière de santé publique, les députés ont posé des questions sur les méthodes déployées pour garantir l’accès des Burkinabè à des soins de qualité sur tout le territoire et sur les actions entreprises pour promouvoir la médecine traditionnelle. Les députés ont également abordé les questions de justice et de droits humains. Ils ont souhaité avoir des informations sur l’évolution des dossiers en cours et des dossiers prescrits dans les tribunaux, ainsi que sur la situation des plaignants en attente de jugement. Sur le plan de la gouvernance et des politiques publiques, les députés se sont intéressés au montant total des économies réalisées grâce à la réduction du train de vie de l’État, aux disparités salariales dans la fonction publique, au contrôle des prix des denrées de première nécessité, aux obstacles auxquels font face la SOSUCO et la SN-CITEC, ainsi qu’aux efforts du gouvernement pour lutter contre la corruption. Enfin, la gestion de la période de canicule a été évoquée, notamment en ce qui concerne les coupures d’eau et d’électricité durant cette période.